Souvenirs d'été.

Publié le par L.

Souvenirs-d-ete.jpgL’été touche à sa fin, il est temps de commencer à se concentrer sur les préparatifs de la rentrée. Mais avant ça, un bilan [sentimental] de ces trois mois de soleil s’impose. Vacances ou pas, l’été est la saison où sensualité & laisser-aller sont les maîtres mots. La chaleur & les verres de rosé aidant, il n’est pas rare que les flirts estivaux laissent des souvenirs plus ou moins agréables.


Dans le top 3 des amourettes ensoleillées, on trouve :


Le maître nageur-sauveteur bronzé, taillé en V et à l’animalité à fleur de muscle [fonctionne aussi avec le G.O. du Club Med]. Il sentait bon le sable chaud, il vous avait repérée de loin et parce que c’était l’été, vous l’aviez laissé vous draguer en battant des cils. Après quelques mojitos sur la plage, deux ou trois blagues bidons mais auxquelles vous avez fait semblant de rire [femme qui rit…], à peine le temps de se remettre du gloss que vous vous retrouvez sans maillot en train de copuler derrière les dunes. Bilan de l’histoire : deux jours plus tard, vous avez encore du sable dans les oreilles & plus aucune nouvelle de votre Apollon, un gros doute sur les mesures de précaution prises pendant ce moment de folie & au final, vous n’avez même pas vu le coucher du soleil.


Le local [ne fonctionne que pour celles qui passent leurs vacances à l’étranger]. C’est bien connu, les pratiques sexuelles varient selon les pays. Vous vous êtes sentie obligée de tester les spécialités locales. Au mieux, vous étiez en vacances à Hammamet & vous avez eu droit aux charmes de l’Orient. Encore mieux, vous avez passé l’été sur les plages brésiliennes & maintenant, le déhanché de la samba n’a plus de secret pour vous. Au pire, vous êtes partie en summer camp aux États-Unis & il aura fallu 4 jours + autant de bouteilles pour que le capitaine de l’équipe de football se décide enfin à vous embrasser. Et au pire du pire, vous êtes allée en Asie & vous pouvez maintenant confirmer le préjugé n°1 sur les mensurations asiatiques à toutes vos copines, tout en précisant que vous avez eu droit à un remake de film pornographique, le tout en 5 minutes chrono – rhabillage compris [toute ressemblance avec une expérience déjà vécue est le fruit du hasard !].


Le collègue de bureau [ou pire/mieux le stagiaire] [ne fonctionne que pour celles qui n’ont pas eu de vacances]. Pas de chance pour vous, l’été a été synonyme de bureau à moitié vide, avec la clim qui fonctionne un jour sur deux, trois fois moins de monde dans les transports en commun le matin [quatre fois plus le soir à cause des touristes]… mais bureau quand même ! Qui dit bureau, dit collègue & si par chance, parmi les rares personnes qui partageaient votre open-space, figurait un représentant de la gent masculine, l’été s’annonçait bien. On imagine un mercredi soir, un énième dossier à boucler [non, la terre entière n’est pas en vacances] & au détour d’un couloir, vous croisez le petit nouveau du service compta. Avec ses lunettes rectangulaires, sa chemise slim & sa cravate légèrement défaite [merci la chaleur], votre température corporelle a vite fait de monter en flèche [merci la chaleur, bis]. Les mains moites [merci la chaleur, ter], vous faites tomber vos dossiers & en galant homme qu’il est, il se bais(s)e avec vous pour  vous aider à les ramasser. La suite, vous la connaissez : le bureau le plus proche était ouvert & la femme de ménage étant absente ce soir là, vous avez finis à rouler sur la moquette [ou sur le bureau plus les plus chics]… Le lendemain, vous êtes arrivée avec deux heures de retard au bureau pour éviter de le croiser dans l’ascenseur. Peu importe, votre boss est en vacances, lui !

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